Les divinités

 

| | Apollon |      | Epona |

 

Au moment de la conquête, Rome n’a pas imposé sa  religion aux populations gauloises. Privilégiant l’organisation politique du territoire conquis, elle se contenta d’installer un culte public dans les chefs-lieux de cité dans la mesure où les traditions gauloises ne constituaient pas une forme de contre-pouvoir. De fait, le culte public gaulois fut interdit sous le règne de Tibère (14-37), puis sous celui de Claude (41-54). Paradoxalement, la disparition des principaux lieux de cultes gaulois et de leurs représentants, les druides,  n’entraîna cependant pas celle des anciennes pratiques indigènes. A l’époque, gallo-romaine, se développa,  parallèlement au culte public romain  pratiqué par les riches citoyens des villes, mais aussi par les grands propriétaires terriens résidant dans leurs villae, un nombre important de cultes indigènes.

Deux de ces divinités sont présentées ici. Epona, divinité gauloise protectrice des chevaux, découverte en 1983 à l'occasion d'une fouille dans le centre urbain et l'Apollon découvert au quartier des Groseillers.