L’originalité du site tient à la présence
d’insulae
parfaitement délimitées par des rues bordées de fossés
(photo ci-dessous). Un
sondage réalisé sur l’un des carrefour a montré la structure d’une
voie constituée de 80 cm de graviers parfaitement damés. Ce sont
ces voies et ces sols qui apparaissent essentiellement. A la différence
des agglomérations de Saint-Jean -de- Sauves ou des Tours- Mirandes à Vendeuvre, les murs des bâtiments, à l’exception des édifices
publiques, n’apparaissent pas , ce qui pourrait laisser supposer
l’existence de constructions légères pour l’habitat privé.
Des
clichés pris en 1991 montre la présence de nombreuses structures en
creux dont de nombreux puits (ci-dessous, à gauche). Les caves , remplies de terre organique,
apparaissent comme des zones humides et sont révélées comme de petites
constructions rectangulaires avec appendice
correspondant à la cage d’escalier (ci-dessous,
à droite).
La comparaison des différents
clichés et la superposition des vues révélant les structures en durs et
celles révélant les structures en creux permet une vision quasi exhaustive
de l’organisation de l’habitat. Certaines anomalies pourraient correspondre à des fours de potiers
proches de ceux fouillés en 1971,
1972 et 1985. La photographie aérienne se révèle également
utile pour la connaissance du théâtre. Elle permet d'observer le prolongement des murs dégagés
et plus particulièrement la continuité du mur de fond de scène apparaissant
nettement dans une luzerne.
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